lundi 13 avril 2015

Réserve privée et écovolontariat en Afrique du Sud

Notre premier séjour en Afrique du sud, en mars 2014, nous avait laissé un goût de "trop peu". Nous nous devions de revenir ! Mais nous ne voulions pas, cette fois, louer une voiture, avaler les kilomètres et ne faire "que passer". Nous avons donc opté pour un voyage en deux temps : 4 jours de repos total dans une réserve privée du Limpopo, puis 2 semaines comme bénévoles dans un parc animalier de Johannesburg.
L'avantage de cette formule, c'est la vraie déconnexion, on ne s'occupe plus de rien, on ne stresse pas avec la conduite à gauche sur les 8 voies, on a le temps de lier connaissance avec les gens qui nous entourent, on rencontre du monde de tous les pays, on approche les animaux de diverses façons et ON EN PREND PLEIN LA VUE !

Alors, prêts à nous suivre ??
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VACANCES, J'OUBLIE TOUT...
Après 4h et quelques de vol, nous atterrissons à Johannesburg où nous avons 6 heures à tuer avant de prendre notre correspondance pour Phalaborwa. Nous en profitons pour nous mettre dans le bain de la bonne nourriture bien saine,


pour passer et repasser devant les magasins (on remarque que les duty free sont plus chers que les magasins non duty free, allez comprendre !),


puis il est temps de grimper dans notre mini jet pour 27 personnes, mais on n'est que 9. Il font donc équilibrer l'avion, l'hôtesse nous répartit sur les côtés et à l'arrière...


Ça secoue pas mal, c'est super bruyant, mais ce n'est pas grave !! C'est le début des vacances !


Au bout d'une petite heure, on survole les carrières de potasse de Phalaborwa, signe qu'on arrive à destination.


On est dans le Limpopo, au nord-est de l'Afrique du Sud. Il fait très chaud et sec, ça nous convient, vu l'humidité qu'on vient de subir à la Réunion avec les dépressions tropicales des dernières semaines ! L'aéroport est absolument surprenant, joliment agencé et décoré ; sûrement le plus bel aéroport que j'aie vu :





les lavabos



les toilettes avec vue sur la nature...


Ici, pas de hall froid et impersonnel, de passerelle interminable ou de transfert en bus de piste : on descend directement sur le tarmac et 10 mètres après, on est dans l'aéroport, et 1 minute après, nos valises arrivent portées par les bagagistes !!!


Deux rangers du lodge nous attendent pour nous amener à notre destination : le Tshukudu Game Lodge. Rapide tour de la chambre :


comme toujours, coffre-fort, frigo, bouilloire électrique avec dosettes de café, lait, thé, sucre ; et même une thermos qui sera remplie tous les jours d'eau fraîche; on ne s'occupe de rien je vous dis !


Grande salle de bain avec douche à l'italienne

 

Quand on lève la tête, on admire le toit en chaume


Après une bonne nuit de sommeil, nous découvrons les parties communes : varangue pour les repas,



le buffet "Obélix", en hommage à leur éléphant mâle qui s'était échappé et a été tué par un train l'an dernier...


des aménagements pour les animaux


la terrasse et la piscine



Nous nous sommes levés tôt pour la "morning walk" de 6 à 8 h. On découvre l'histoire de deux femelles léopards. Leur mère a été tuée par des villageois qui, après avoir découvert leur existence, ont voulu apprivoiser les deux bébés. Les bébés ont vite grandi et sont vite devenus ingérables et dangereux. Le lodge les a accueillis mais ils devront finir leur vie dans cet enclos, impossible de les remettre dans la nature. Les femelles pourront néanmoins servir à la reproduction pour avoir des bébés qui, eux, seront tenus à l'écart des humains et pourront être réintroduits dans le bush.


Notre guide Shadrack, 20 ans d'expérience et non dénué d'humour, nous apprend plein de choses sur la vie sauvage dans le bush. Par exemple, il nous montre diverses empreintes et comment les identifier : ici dans les cercles, des traces de rhinocéros blancs, oui car l'arrière de l'empreinte forme un genre de W, comme "white" (difficile à repérer sur la photo !).


Là, c'est un nid de tarentule ; elle est bien planquée au fond et on n'arrivera pas à la faire sortir, on verra juste le bout de ses pattes


Il y a de nombreuses termitières. Les locaux se servent de ce matériau dur comme du béton pour fabriquer leurs maisons. Une fois terminées, les termitières ont toutes le sommet qui penche vers le Nord (et l'inverse dans l'autre hémisphère). Mieux qu'une boussole !


Quand nous revenons pour le petit-déjeuner, nous assistons au repas des oiseaux "flying chili" (bec rouge ; les "flying banana" ont le bec jaune :o))




C'est supposé être la saison des pluies, mais il n'a pratiquement pas plu depuis novembre. C'est très grave pour la réserve car il n'y aura pas assez d'herbes pour les herbivores, ils vont devoir acheter du foin, et les mares sont presque à sec (ils devront pomper de l'eau pour éviter la mort des crocodiles, hippopotames, etc.).


Un serval en pleine sieste. Il fait 36° à l'ombre...


Tous les jours, en plus de la morning walk (avec le ranger armé), on fait 2 game drives, dans la Jeep couverte du ranger. Il nous est arrivé de tomber immédiatement sur plein d'animaux, ou bien de rouler plus d'une heure sans rien voir. Et oui, il est possible de ne pas voir la girafe ou l'éléphant à quelques mètres de nous ! Ils sont parfaitement camouflés et surtout, extrêmement silencieux, malgré leur taille...


Nous tombons sur une troupe de jeunes lions



On croise des rhinos blancs et on apprend qu'ils leur coupent les cornes pour lutter contre le braconnage.


Sauf que l'on voit que d'autres rhinocéros ont toujours leur cornes... Donc, question !! Et on apprend que l'endroit où les cornes sont stockées, à Johannesburg, a été dévalisé par les braconniers qui n'ont eu qu'à se servir ! Il faut donc trouver une autre solution...


Un phacochère prend un bain de boue, à peine dérangé par un échassier.


Ce qui est bien, en mars, c'est qu'on voit beaucoup de "jeunes", les mises bas ayant souvent lieu en novembre ou décembre. Si en plus, on n'a pas de pluies, c'est vraiment une saison idéale !
Jeunes buffles,


des jeunes cobes à croissant,


éléphanteau,


jeune crocodile sur sa roche,


un très jeune rhinocéros.







Il fait une chaleur à crever mais bizarrement l'eau n'est pas vraiment chaude... Je n'utiliserai donc pas mon maillot !



Ça c'est pour dire que c'est l'heure de manger !!!


Le midi, des salades variées, et de la viande avec des légumes, des gratins, du "pap" (semoule de maïs sans trop de goût, à laquelle on ajoute généralement une sauce : "gravy", totalement british et totalement indéfinissable !).


Vue extérieure des bungalows.


Autour des bungalows, on croise des serpents, des varans...


Non ce n'est pas un ananas !!



Il nous est arrivé de crever pendant un game drive... en roulant sur ce que les rangers appellent le "landroveria flatwheelia" (pour les non anglophones, jeu de mot sur Land Rover et "flat wheel", roue crevée) ; dans ce cas, tout le monde descend et reste aux aguets pendant que le ranger change la roue le plus vite possible !!


Un mâle au casque bien imposant


Le lodge est connu pour ses 3 guépards apprivoisés (c'est-à-dire habitués à la présence humaine, mais qui vivent leur petite vie). Un soir, notre guide retrouve la femelle.


Elle vient de tuer un jeune impala et n'est nullement dérangée par notre présence. Au contraire, explique le ranger, elle ronronne car elle est rassurée : si on est là, elle ne risque pas de se faire voler son repas par un autre prédateur !


On reste là un moment, à la regarder se délecter et écouter les os craquer sous ses puissantes mâchoires...



Deux jours plus tard, nous ferons la connaissance de ses deux frères :


Eux aussi sont très câlins :


Tous les soirs, le ciel nous gratifie d'un joli crépuscule. Des nuages, oui, mais de la pluie, non....



Nous croisons une petite troupe d'éléphants juste avant de rejoindre le lodge. On distingue un bébé... Demain peut-être, on les reverra ?


Le lendemain, n'ayant toujours pas vu les guépards qui sont habitués à venir près de la piscine (leur endroit attitré pour la digestion), nous partons à leur recherche.
Nous retrouvons la femelle de la veille, le ventre bien rebondi, et prête cette fois à se faire gratouiller la tête et le cou. Autant dire qu'on en profite !



Soudain, elle se redresse et feule : qu'a-t-elle bien pu repérer ?


Oh, la jolie surprise !!


On laisse les deux crocos dans leur mare et on poursuit la marche avec Mtombi.


Quelle musculature, quel ronron puissant !



Les monts Drakensberg à l'horizon


Un koudou


Un chacal


Un vieux lion de 15 ans (dans la nature, il vit généralement jusqu'à 10 ans car il se fait tuer par les plus jeunes qui veulent le harem) et sa compagne. Le ranger fait vrombir le moteur une ou deux fois, et cela déclenche une série de rugissements territoriaux !!


Tous les soirs, nous dînons dans le boma avec son feu (est-ce bien utile quand il fait encore 30° à 20 heures ??)


Repas aux chandelles ; il n'y a pas beaucoup de touristes et c'est tant mieux pour nous !


Pour l'anniversaire d'un des hôtes Australiens, on a droit à un terrible gâteau rose glacé de sucre rose... Il est néanmoins très moelleux mais on ne sait pas à quoi il est parfumé !


Ce soir, surprise du ranger : il nous emmène derrière les cuisines où ils laissent les déchets verts pour des invités surprenants : des porcs-épics ! Ils se jettent sur les restes comme la misère sur le monde et se chamaillent dans un étonnant bruissement d'épines.


Pour la sécurité, nous sommes tous postés derrière une palissade. Ce sont de grosses bêtes impressionnantes.


Dernier jour à Tshukudu ; lors de la morning walk, notre ranger nous fait approcher 3 rhinos, une mère et deux jeunes. Il nous explique les 5 avertissements à connaître, pour savoir quand on doit décamper avant que cela dégénère.... 1- les oreilles se dressent (il a une très mauvaise vue mais un bon odorat et une bonne ouïe) 2- la tête se lève 3- le rhino se lève 4-qui va généralement avec le 5- il frotte le sol de ses pattes comme un taureau, dresse la queue et charge !


Vue de la clôture à perte de vue (la réserve fait 5 000 ha)


Dernier tour vers les points d'eau, rassemblement obligé en ces temps de canicule :



Puis vient le temps de boucler nos valises et de partir pour le petit aéroport de Phalaborwa, direction Johannesburg...

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LE TRAVAIL, C'EST LA SANTÉ !

Nous arrivons au Lion Park vers 20 h, notre coordinatrice s'appelle Princess (ça ne s'invente pas !) et nous montre les installations.
De grandes tentes avec clim réversible (ça tombe bien, il fait très chaud le jour et très froid la nuit, JNB étant sur un plateau à 1 700 m d'altitude). Comme il n'y a que 3 bénévoles pour 9 tentes, on ne se marche pas dessus !


On donne directement sur l'enclos des herbivore, le cœur du parc étant au fond, derrière les arbres.On entend d'ailleurs régulièrement le rugissement des lions, de jour comme de nuit...


Les communs : sanitaires et cuisine, et salle de repos


Des grands frigos et tout le nécessaire pour cuisiner si on veut


Le planning de la semaine :


Kristy, Tiki et Princess


Puis nous allons voir les animaux de plus près. Attention, dans les images qui suivent, risque d'overdose de gros félins !!
On dirait que c'est l'heure de la sieste... Un lion peut dormir jusqu'à 20 heures par jour...


Le lionceau brun (gauche) a 5 mois 1/2 et le blanc, 4 mois environ.


Du mal à ouvrir l’œil...


Il fait déjà moins "bébé" que le blanc...


Le ciel peut s'écrouler, je dors !!


Les plus grands jouent avec Pat et une bouteille vide



Puis tout le monde s'y met !


Un rien les excite : une mouche, un bout de bois, un caillou, une queue qui s'agite...


Mais cette intense activité ne dure pas, ils sont vite pris d'une flemmingite aiguë et se calment


Un petit tour dans le parc pour voir les autres animaux...



Purdy la girafe, qui nous fera bien marrer et saura nous émouvoir aussi.


Le jour suivant, direction la réserve Glen Afric. Superbe logde avec son toit de chaume.


Depuis la terrasse où les hôtes prennent le petit-déjeuner, une vue à couper le souffle.


Nous sommes là pour rencontrer les éléphants. Ils accourent pour boire dans le ruisseau.


Puis nous faisons une balade dans les environs.




On leur donne quelques brindilles ou bouts d'écorce pour admirer leurs molaires immenses. On peut même leur toucher la langue !


Photo avec Simone, la bénévole venue de Rio de Janeiro !!




Retour au Lion Park, à 20 km de là...




J'ai pas la langue bleue, moi !


Mon bob n'aura pas résisté aux petites dents pointues des lionceaux...


On passe faire un coucou au guépard qui trône fièrement sur sa plateforme.


Dernière tâche de la journée : contrôler l'accès des visiteurs au game drive. Your ticket please !


La girafe veut passer. Pat tente de l'en dissuader, sans succès...Elle est très intelligente et a son petit caractère aussi !!


Le soir, on veut assister au snack des lions mais il y a un terrible orage qui fonce sur nous et la sortie est écourtée. Mais j'ai une jolie photo !


Euh, vous avez bien verrouillé la porte hein ?


Des trombes d'eau finissent par s'abattre sur Johannesburg en début de nuit. Le lendemain matin, le temps est mitigé ; c'est le jour où nous sommes prévus sur le nouveau site du Lion Park (où ils vont déménager à la fin de l'année) : le Kingdom of White Lion (le royaume du lion blanc).
On y retrouve d'autres animaux dont Stephen et Andile s'occupent quotidiennement.


Plusieurs missions nous attendent. Un pick-up arrive, mais que peut-il bien cacher sous ces toiles ? L'odeur qui s'en dégage ne laisse aucun doute...

 

Nous enfilons nos plus beaux gants en latex, la porte de la chambre froide s'ouvre, et nous prenons une grande inspiration...


Nous transférons toute la viande du pick-up dans la chambre froide. Tout ça, ce n'est que pour une journée !! La suggestion du Chef : bœuf, cheval ou poulet, un peu faisandé...


Il va sans dire qu'il faut laver le pick-up à grande eau !


Après avoir ramassé les vieux os délaissés par les lions, nous emmenons tous ces déchets dans une benne un peu à l'écart. On découvre ainsi le nouvel environnement du parc : plus loin de la ville, plus vallonné, plus chaud aussi...Car l'orage de la veille n'est plus qu'un souvenir, le soleil cogne à nouveau.


Certains herbivores sont déjà là (girafes, gnous...) mais très discrets. Laissons-les profiter des derniers instants de totale tranquillité !


De retour au camp de travail, on nous explique qu'on doit couper des morceaux de viande pour attirer certains lions dans une cage afin de pouvoir les déparasiter.


On s'improvise donc bouchers. Et un beau cuissot, un !! Et avec ça, qu'est-ce que je vous mets ?


Elle est bien tendre, on en mangerait presque (ou alors ce sont les couteaux qui coupent trop bien !).


Il faut ensuite préparer la mixture contre les tiques. Et vu la taille des lions, on parle de gros volume !


Une fois les lions dans la cage, il n'y a plus qu'à pulvériser !


Il faut répéter l'opération avec d'autres lions un peu plus loin. Direction l'autre bout du camp. Notre arrivée intrigue tout ce petit monde.


Quand on dit "gros lions", voilà de quoi on parle : on est loin des lionceaux qui nous mordillent le bout des chaussures !


Plus question de les faire monter dans une petite cage !! Ils ont des box aménagés exprès.


Et c'est reparti pour un bon shampooing antiparasite !


Le lionceau de quelques mois est devenu une superbe lionne...



Il est presque 13 heures et on commence à avoir vraiment faim !! On prend le 4x4 pour aller pique-niquer.


Au bord de la rivière, c'est tellement mieux !


En guise de dessert nous rendons visite à la superbe panthère noire.


Il y a aussi des hyènes, mais c'est moins... esthétique !


Notre journée est finie, nous rentrons au parc et allons voir les lionceaux qui sont écrasés par la chaleur...



C'est l'heure du dîner. Les gentilles peluches se transforment en bêtes sauvages qui grondent, grognent et griffent celui qui ose s'approcher de sa gamelle !


Encore une belle journée qui s'achève...


La journée suivante va rester gravée dans nos mémoires. La girafe Purdy va mettre bas, le travail commence vers midi.


Cela dure environ 2 heures. Purdy fait des allées et venues dans un rayon d'une cinquantaine de mètres, toujours dans notre champ de vision pour notre plus grand bonheur ! On ne loupe pas une seconde de l'événement et on l'encourage.


Puis vient la délivrance. La chute sonne le bébé qui ne bouge pas pendant quelques minutes, au point qu'on s'imagine le pire.


Au bout d'un moment, la mère s'approche, le renifle puis s'éloigne.


Les soigneurs et la vétérinaire sont là, ils doivent attendre environ 3 heures pour voir si la mère va accepter ou rejeter le bébé. Malgré quelques approches, Purdy finira par s'en désintéresser.


Elle-même élevée au biberon par les humains, elle n'a jamais pu apprendre de ses congénères comment s'occuper d'un petit. Il est près de 16 heures et le girafon arrive à tenir quelques secondes debout. Quelle journée !!


Le soir, on s'approche de sa maisonnette (où sa sœur Zoé a passé ses premiers mois il y a 2 ans). C'est quand même un bébé de 2 mètres et 100 kg !!


Nous croisons les doigts pour qu'Elsa (c'est le nom qui a été choisi) prenne bien son colostrum et tous les biberons qu'on lui présentera.
Avant d'aller dîner, nouveau passage chez le guépard et sa belle fourrure si douce et épaisse.





Les journées s'écoulent agréablement. Un soir, nous sortons pour aller dîner dans un restaurant de viandes :


C'est un lieu assez incroyable et gigantesque :


Hommage à Mandela


La place qui me revient de droit ! Prosternez-vous !


Au bout du couloir, c'est le choc ! On domine une salle immense et son barbecue non moins grandiose.


Princess fait le pitre comme d'hab...


On a une petite soupe de butternut en entrée. Miam !


Puis on nous amène diverses salades et sauces.


De gauche à droite, Princess, Faye (bénévole de Hollande), Simone (bénévole du Brésil) et Pat qui ne sourit pas sûrement parce qu'il a trop faim !!!


Après nous avoir servi les accompagnements (pap, patate au four), la valse des viandes commence. Les serviteurs viennent les uns après les autres, portant de grandes épées ou brochettes avec des viandes diverses.







Au menu : bœuf, agneau, porc, koudou, zèbre et crocodile. Tout est bon et cuit à point.


On est repu ! Il y a un anniversaire et tout le personnel se met à chanter.


Le Chef garde toujours un œil sur ses viandes.




Un jour, nous partons faire la marche avec les lions. Nous devons d'abord faire passer les lions dans une remorque, en veillant à ce qu'ils ne se faufilent pas dessous.


Ces lionceaux ont 9 mois.


Puis on se dirige vers un endroit spécifique pour cette activité. Simone et Pat montent sur la remorque.



Nous voilà dans une grande plaine.


 

C'est un beau moment de se promener avec eux dans les grandes herbes




Un autre jour, au petit matin on découvre les suricates tous debout et tournés vers le soleil. Ça fait du bien de se réchauffer le ventre !!



Le repas du jour : poire, pomme, carotte et quelques boulettes pour chat.


Nous partons cette fois au parc des crocodiles qui a d'autres reptiles non moins impressionnants.


On commence par petit pour s'habituer.





Puis on passe au boa constrictor de 30 kg. C'est doux, frais et on sent sous les doigts, chaque millimètre de muscle qui se contracte.


Les bras fatiguent vite !


Faye arrive à surmonter sa peur et en prend un bout, bravo !!!


Vipère cornue


On passe à un autre type de bestiole. La tarentule. Elle est si légère, je ne la sens même pas.


Ça ne fait pas du tout peur, mais c'est sûr que s'il m'en tombait une sur le dos par surprise, je ne réagirais pas de la même façon !



On termine par les enclos des crocodiles de toutes tailles. Un croco ça peut vivre plus de 100 ans...


Notre séjour touche bientôt à sa fin. Certains animaux commencent à déteindre sur nous :


Princess veut nous remercier et s'arrange pour nous offrir le "Alex Larenty Tour". On finit par trouver le bon moment...


Alex est d'une vieille famille anglaise du cirque et vit avec les animaux sauvages depuis 40 ans. Il sait de quoi il parle. Il explique la hiérarchie de la troupe et sa place au milieu des lions. Tous les jours, cette place est remise en question et tous les jours, il doit prouver qu'il n'est pas faible sinon...


Nous découvrons un homme d'une grande humilité et d'une grande prudence ; et des lions qui l'apprécient vraiment. La relation est basée sur le jeu, le plaisir et le respect, pas sur les coups, les brimades ou la peur.







Après les lions bruns, on passe aux lions blancs. C'est là que vit le premier lion blanc né dans le parc, le plus gros aussi : 300 kg !


Petit moment intense avec la tête du lion à quelques centimètres de la nôtre ; je ne comprends pas pourquoi on dit "ça sent le fauve" car ils ne sentent pas du tout mauvais !! On est aux premières loges pour voir leurs crocs et leur tête massive de très, très près...


Pardon, vous dites ?? J'ai un lion derrière moi ?? Oui je sais !!


C'est vraiment une bête magnifique.



Le lion est le seul félin sociable à vivre en groupe ou en tas devrais-je plutôt dire !!



Et voilà la star qui a tourné dans "White Lion" ; il n'est plus tout jeune et pour le récompenser de ses prestations, on le fait vivre avec 5 femelles...


Après ces deux heures au plus près des lions, on passe par la case "guépard", on ne s'en lasse pas ! Il nous lèche consciencieusement les mains et les bras à la recherche d'un peu de sel. C'est très, très râpeux et on ne pourrait pas supporter plus d'une minute à ce rythme-là sans avoir la peau à vif.





Photo souvenir avec Alex, merci beaucoup !

 

En fin de journée, Pat s'entraîne avec la taille du dessous ;o)


C'est notre dernière journée ici. Simone est déjà partie à l'aéroport et pour nous, c'est demain matin. Le ciel nous offre un dernier beau cadeau.


Nous faisons un dernier game drive avec le nourrissage des lions.


Dernier matin, la girafe a dormi près des tentes. Il fait beau. On finit les valises. On dit au-revoir à tout le monde. C'était exceptionnel !!



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